Caractéristique à son climat Méditerranéen, l'hiver sur Montpellier est en moyenne « clément » et n'excède pas 10 jours de verglas et/ou de chute de neige. Cependant, ce phénomène peut avoir des conséquences importantes sur les réseaux (fluidité du trafic...)
Du 15 novembre au 15 mars, Montpellier Méditerannée Métropole active une veille hivernale dans le cadre du Document d'Organisation de Viabilité Hivernale (D.O.V.H).
Le D.O.V.H permet ainsi de mobiliser rapidement les services de la Métropole et de la Ville de Montpellier sur le déneigement des principaux axes de circulation, notamment la desserte des centres de secours et des établissements de santé dotés d'un service d'urgences et du centre-ville
L'application de ce plan doit permettre de résoudre les difficultés de circulation dans des délais raisonnables pour les intempéries les plus courantes.
Caractéristique à son climat Méditerranéen, l'hiver sur la commune de Montpellier est en moyenne « clément » et n'excède pas 10 jours de verglas et/ou de chute de neige sur la chaussée. En effet, sur ces 30 dernières années, le département de l'Hérault a enregistré un Index de Viabilité Hivernale (IVH) de 9 jours en moyenne ou des difficultés d'exploitation de la route ont été constatées. L'intensité des chutes de neige retenue pour le territoire correspond à une zone de faible enneigement. Les chutes de neige normalement prévisibles varient de 2 cm/h et 3 cm/h sans excéder 5 cm/h, soit une hauteur de chute totale de 20 cm.
La circulaire n°948 du Ministère des Transports en date du 4 septembre 1978 relative à l'organisation et à l'exécution du service hivernal prévoit deux critères : la rigueur moyenne de l'hiver et l'intensité des chutes de neige.
Une hauteur de neige de seulement quelques centimètres peut :
Perturber gravement, voire bloquer le trafic routier, le réseau tramway, la circulation aérienne et ferroviaire. Cette neige est facilement évacuée par le trafic routier, mais elle peut aussi fondre et regeler sous forme de plaques de glace. La formation de verglas ou de plaques de glace rend le réseau routier impraticable et augmente le risque d'accidents.
Provoquer des dégâts sur les infrastructures et les arbres, causés par une surcharge provoquée par la neige qui s'accumule.
Provoquer un risque de rupture de lignes électriques.
Conséquences : Perturbation de la circulation automobile ; accidents ; effondrement de constructions (surchage dû à l'accumulation de la neige) ; chutes de branches d'arbres ; coupures d'électricité ou de téléphone ; ...
La neige se forme généralement par la condensation de la vapeur d'eau dans les hautes couches de l'atmosphère et tombe ensuite plus ou moins vite à terre selon sa structure.
- Si les flocons ne rencontrent que des couches d'air de température < 0 °C pendant leur chute, les cristaux s'agglutinent et se combinent pour former des flocons de plus en plus larges. Ces cristaux tombent au sol, à des vitesses relatives de 1 à 2 cm/seconde, formant une couche de neige, ou strate sur le sol.
- Si les flocons rencontrent une couche d'air chaude en chutant des nuages, les cristaux fondent et deviennent des gouttes de pluie. Combinées à une température près au sol < 0 °C, les gouttelettes en état instable de surfusion vont geler sur tout objet pour y former une couche de la glace. Ce phénomène est appelé "pluie verglaçante". La brume peut également former du verglas.
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