« Nous avons les mêmes ambitions publiques pour la Pompignane que pour les quartiers neufs que nous aménageons », a annoncé le maire, en préambule de la présentation du projet, tant attendu par les habitants de la Pompignane.
De quoi rassurer les quelque 200 personnes qui assistaient, le 12 février dès 18h30, à la réunion de concertation organisée à la Maison pour tous George-Sand.
Entouré d'élus, et notamment de Stéphanie Jannin, l'adjointe au maire déléguée à l'urbanisme, Philippe Saurel a pris le temps d'énoncer les fondamentaux de l'aménagement, dont le périmètre de réflexion élargi s'étend sur 100 hectares. « Il y a eu d'autres projets par le passé pour le renouvellement de la Pompignane. Celui-ci est différent, parce qu'il a vocation à préserver l'identité et l'équilibre du quartier».
Certaines études précédentes ont été conservées, d'autres ont été modifiées et de nouvelles sont proposées. « Cela permet d'identifier 4 secteurs majeurs d'intervention», a précisé l'adjointe à l'urbanisme. « Et d'agir grâce à un outil primordial : la participation des opérateurs privés au financement de l'aménagement des espaces publics, des équipements publics et du logement social ».
Crédit : Nicolas BoudierLe centre du quartier va être totalement repensé. Une place centrale, bordée par une architecture de qualité sera créée, reliant entre eux tous les équipements alentours : parc Rimbaud, parc des Pastourelles, terrains de sport préservés, piscine, mairie de proximité...
A l'emplacement du centre commercial, un projet immobilier d'une centaine de logements et 1 000 m² de surfaces commerciales est prévu. Son planning de réalisation est fonction des négociations actuelles avec les commerçants. La relocalisation de la Poste à proximité est à l'étude.
Crédit : Jérôme RioSur le terrain du centre commercial Aldi, une opération immobilière de 150 logements, avec un rez-de-chaussée commercial, va démarrer en mai prochain, pour être livrée en 2018.
« Des opportunités foncières sur les hauts de Pinville vont permettre de développer un nouveau secteur d'habitations » a poursuivi le maire.
Il assurera la continuité urbaine entre le quartier et IBM. Des négociations entre l'aménageur et les propriétaires pour l'achat des terrains sont en cours. Une densité de 120 logements à l'hectare, identique à celle des quartiers Parc Marianne ou Rive Gauche, est envisagée.
Le coût du réaménagement de cet axe structurant du quartier est estimé à 12 millions d'euros. En attendant de pouvoir financer la réfection de la totalité de l'avenue, un aménagement sera effectué pas à pas, au gré des mutations et sans expropriation. « Le sous-sol de l'avenue est encombré de réseaux, il n'est pas possible de planter des arbres, a souligné Stéphanie Jannin. C'est pourquoi, des plantations seront réalisées lors de chaque nouvelle opération immobilière dégageant du foncier ».
Les acquisitions foncières vont être poursuivies au gré des opportunités le long des berges.
La Ville va demander le classement du Lez auprès du ministère de l'environnement. « Une véritable attitude écologique », s'est réjoui le président de l'association Conservons le Lez de Corot, qui bataille depuis des années à protéger le site.
Le projet de passerelle, destinée à désenclaver le quartier et à rejoindre la station de tramway Pompignane, va être relancé. Le maire a annoncé l'étude de plusieurs propositions, qui seront soumises à l'avis des habitants lors d'une prochaine réunion publique. Il a également donné rendez-vous aux habitants de la rue des Courlis - concernée par le projet antérieur - début mars, pour en débattre.
« Ces grands objectifs du projet de renouvellement urbain vont faire l'objet d'une délibération en Conseil municipal le 26 février prochain, a conclu le maire. Les modalités de la concertation qu'elle définira me permettront de revenir vers vous pour valider les actions publiques à mettre en œuvre».
Local associatif, inondations du Lez, rue de Salaison, circulation, stationnement, déchets ménagers, transports en commun, ... La réunion publique s'est terminée par un jeu de questions-réponses. Une quinzaine de personnes a souhaité s'exprimer. Leurs interrogations ont donné lieu à des réponses collectives ou individuelles de la part des élus concernés. La réunion publique s'est achevée à 20h45.
« J'ai entendu tout et n'importe quoi concernant l'aménagement de la rue Jules-Isaac, s'est exclamé Philippe Saurel. Cette rue est une voie publique et à ce titre, elle restera ouverte et publique ».
Retour des élus de la Ville, le 12 février, vers les riverains du quartier de la Pompignane, avec des propositions concrètes concernant le stationnement à proximité de la rue Jules-Isaac.
Cette réunion faisait suite à celle du 14 octobre dernier. Les 3 scénarios d'aménagement proposés par la Ville avaient donné lieu à un débat et à de nouvelles suggestions des habitants, nécessitant des études complémentaires. « J'ai intégré ce que vous avez demandé et ce que je vous propose tient en 4 points » a spécifié le maire :
• La rue sera mise à sens unique sortant ;
• la piste cyclable sera protégée du stationnement au moyen d'une bordure ;
• le passage piéton sera déplacé et sécurisé grâce à des ralentisseurs (4 coussins Berlinois) ;
• l'entrée et la sortie du parking des commerces de l'avenue de la Pompignane seront différenciées.
Le maire s'est néanmoins engagé à lancer des études sur l'opportunité d'installer des caméras de vidéoverbalisation contre les incivilités et de créer une zone de stationnement le long de l'avenue, à condition qu'elle ne nuise pas à la sécurité des cyclistes.
1, place Georges Frêche
34267 MONTPELLIER cedex 2
Tramway 1 et 3 arrêt Moularès Hôtel de ville
Tramway 4 arrêt Georges Frêche - Hôtel de Ville
Coord. GPS : 43°35'52"N, 3°52'39"E
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 sauf le jeudi de 10h00 à 19h00