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«Je viens vous présenter les grands principes de l'ANRU 2. C'est un programme sur du long terme, vous serez pleinement associés au processus de décision » a tenu à rappeler Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de Montpellier Métropole Méditerranée aux quelque 200 personnes présentes.

Le quartier de la Mosson a été retenu d'intérêt général par l'ANRU, dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain. De nombreux partenaires financiers sont impliqués. Le large périmètre d'intervention couvre l'habitat, l'espace public, les équipements, le développement économique...

Le dossier sera soumis à l'État en septembre prochain. « Je tenais à vous sensibiliser à l'esprit du projet que Montpellier va présenter à l'État en septembre 2019. Il tient en quatre grands principes et, s'il est accepté, sera élaboré dans les détails en concertation permanente. »

Les quatre principes

• Ouvrir le quartier et l'espace public au travers des cours paysagers est-ouest en inscrivant La Paillade dans la dynamique métropolitaine.
• Activer l'économie pour faire de La Paillade un territoire attractif et innovant.
• Améliorer la qualité de vie au quotidien en remettant la nature et le paysage au cœur du quartier.
• Connecter la Paillade avec les nouveaux réseaux de transports et les écosystèmes de l'innovation.

Trois pôles à consolider

• Mosson Sud : il faut développer le commerce, les équipements ainsi que des cheminements piétons et des espaces verts.
• Les Halles du village : lieu de rencontre, de commerce qu'il faut entretenir.
• Saint Paul : demande une action en profondeur de l'espace public, de l'habitat et des commerces.

Les étapes

• 2019 : signature de la Convention de renouvellement urbain et démarrage des premiers travaux.
• 2e semestre 2020 : Complément à la convention de renouvellement initiale et poursuite des travaux.

Un dossier est mis à la disposition du public à la mairie de proximité Mosson et au siège de la Métropole (place Zeus), avec un registre pour recueillir les avis.

Les documents pdf relatifs au dossier sont accessibles depuis le site de la Métropole.

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Questions / Réponses

Après la présentation, le maire a échangé avec le public.

Karim : Quand les travaux commenceront, il faut que les entreprises locales puissent y participer.

Il y a des difficultés des entreprises locales à soumissionner aux appels d'offre. Cependant, ce n'est pas impossible. L'exemple le plus récent est la résidence Cap dou Mail dont la rénovation par ACM a fait travailler plusieurs entreprises locales.

Ali : Les travaux de l'ANRU 1 ne sont pas encore terminés que déjà, on nous parle de nouveaux projets. Il vaudrait mieux terminer avant de se lancer sur autre chose.

Ce genre de dossier essentiel et financièrement important nécessite des phases très longues mais incontournables. Nous suivons les étapes légales de la construction.

Rachid : Quelle place tient Pierres Vives dans ce projet ?

Le périmètre Pierres Vives est de la compétence du département de l'Hérault. De nombreux acteurs sont impliqués dans le dossier ANRU 2 (la Ville, la Métropole, l'État, la Région, l'Union européenne, le Département).

Karim : Je suis pharmacien dans le quartier qui devient un désert médical.

Un centre de santé est proposé dans le projet ANRU 2 afin de lutter contre la désertification médicale. La Ville a reçu le soutien de l'Agence régionale de la Santé.

Djamel : La résidence Font del rey est extrêmement dégradée.

La Ville va tenter de la racheter à ses propriétaires. D'ores et déjà, je l'ai fait inscrire, avec d'autres du quartier, comme copropriété dégradée auprès de l'Etat qui devrait nous aider financièrement à la réhabiliter.

Khadija : La Tour d'Assas doit être détruite. Où en est le programme des travaux ?

Nous entrons dans la phase des relogements à partir de janvier 2019. Un comité de relogement va être monté, en partenariat avec la Préfecture.

• Francis : Je suis artisan-commerçant aux halles des quatre saisons. Nous sommes concurrencés par un marché parallèle tout proche.

Le marché à la sauvette est inadmissible à Montpellier. La Ville a demandé une intervention policière au préfet.

• Ahmed : Que va devenir le local TaM, qui pourrait intéresser les associations ?
 Il va devenir la Maison du Projet, un lieu où chacun pourra se tenir informé de la situation.

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