Un poumon vert dans la ville
Le Grand Parc de Lunaret sera l’un des grands poumons verts de Montpellier. Projet d’aménagement ambitieux, il est la fusion entre le zoo de Montpellier, le Bois de Montmaur et la réserve naturelle du Lez.
Objectif : former un espace vert continu de près de 200 hectares, véritable poumon vert du Nord de Montpellier.
5 sites réunis en 1
Le Grand Parc de Lunaret s’étend sur la majeure partie du legs historique du Domaine de la Valette par Henri de Lunaret à la Ville de Montpellier en 1910. Il regroupe 5 sites :
- le bois de Montmaur,
- le zoo de Montpellier, dont d’anciens espaces appelés « Clairières et Belvédères »,
- le « village » de La Valette,
- les berges du Lez jusqu’à Agropolis International,
- la réserve naturelle du Lez.
Réalisé par étape jusqu'à 2030, l’aménagement a pour objectif de mettre en valeur l’identité de ce site, au cœur de la Métropole, autour de plusieurs axes :
- Valoriser l’histoire archéologique
- Préserver ce site d’exception, son patrimoine sa biodiversité
- Renforcer les liens avec la communauté scientifique soucieuse du réchauffement climatique
- Accompagner la transition écologique
- Offrir des espaces de loisirs et de rencontre aux citoyens
Un parcours accessible à tous depuis le Bois de Montmaur
À pied
Pour relier ces sites prisés par les habitants, le Grand Parc de Lunaret intègrera une grande boucle piétonne, offrant un parcours de balade naturel.
Des activités seront développées sur le site, tout en protégeant des secteurs naturels. Petits et grands pourront ainsi jouer et profiter d’expériences autour de la santé, de l’environnement, du climat et de la biodiversité.
En tramway
Le projet s’inscrit dans les aménagements de la ligne 5 de tramway (lien vers le site), reliant les grands parcs de la ville (Lunaret, Peyrou, Jardin des Plantes, Bouisses, Bagatelle...).
Ainsi, depuis la station de tramway « CNRS-Zoo de Lunaret », le chemin principal dans le bois de Montmaur donnera un accès aux piétons pour rejoindre facilement la nouvelle entrée du zoo de Montpellier en empruntant la promenade forestière. Le chemin est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Ce cheminement piéton fera l’objet de la première phase de travaux qui débutera courant 2025. À terme, ce chemin s’intègrera dans la « grande boucle piétonne du Grand Parc ».
Le Zoo de Montpellier : protéger la biodiversité
Une rénovation du zoo est en cours depuis 2023. Objectif : offrir aux animaux des conditions de vie optimales et reconnecter l’Homme et le reste du monde du vivant.
Pour cela, des dispositifs de médiation scientifique et culturelle accompagneront les visiteurs.
Un nouveau zoo
Le bien-être animal et l’éco-responsabilité guideront le choix des espèces et des aménagements. Parmi les nouveautés de ce futur zoo :
- des enclos et bâtiments plus grands et mieux aménagés pour répondre aux besoins des pensionnaires ;
- des animaux cohabitant pour s’approcher au plus près des conditions de vie en milieu naturel ;
- des espèces animales et végétales adaptées au climat méditerranéen pour réduire les infrastructures énergivores ;
- des espèces menacées d’extinction et encadrées par des programmes de conservation internationaux ;
- une mise en valeur et une préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité locale.
Pour préserver la ressource en eau sur le territoire, aucune espèce marine ou aquatique ne sera accueillie.
Clairières et Belvédères révélés
Restés jusque-là confidentiels ou fermés, d’anciens enclos du zoo, situés dans le secteur « Clairières et Belvédères » près de l’ancien marais asiatique, seront ouverts au public. Proposant des vues spectaculaires méconnues des Montpelliérains, ces espaces offriront également des lieux de repos et d’observation du paysage et de la nature.
Le « village » de La Valette
Ce site intégré au Grand Parc de Lunaret est également une nouveauté. Initiée en 2024, une démarche participative est actuellement à l’œuvre pour définir les grandes orientations du « Village » de La Valette, à savoir :
- Le futur tiers-lieu ;
- L’aménagement des espaces publics du domaine composé des anciens bâtiments de la famille Lunaret au bord du Lez et de sa ripisylve (arbres le long du Lez)
Objectif du tiers-lieu : proposer au grand public des activités ludiques culturelles et scientifiques, en regroupant plusieurs établissements de recherche également implantés sur le site d’Agropolis.
Une priorité sera donnée à la protection du patrimoine naturel et culturel du site, particulièrement riche.
Les Berges du Lez sont ainsi classées site Natura 2000 (réseau européen d’espaces naturels ayant une grande valeur écologique grâce à leur faune et leur flore exceptionnelles).
Libellules, poissons (dont le chabot du Lez, espèce endémique) et formations végétales d’intérêt (herbiers, ripisylve) s’y développent. La loutre d’Europe, espèce emblématique autrefois pourchassée, est revenue sur ses berges grâce à la protection dont elle bénéficie aujourd’hui.
Le site est également classé au titre des paysages de Fréderic Bazille.