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Bois-chaleur

Le bois-chaleur est la première des énergies renouvelables utilisées en France ainsi que dans la Métropole.
Temps de lecture : 4 minutes

Le bois-chaleur est utilisé dans :

  • Les poêles, inserts et cheminées des maisons individuelles (bûches, granulés, briquettes)
  • Les chaudières de bâtiments collectifs (granulés, plaquettes),
  • Les chaufferies des réseaux de chaleur (granulés, plaquettes).

Objectifs

Afin d’atténuer les effets du dérèglement climatique, si le premier enjeu pour notre territoire est de réduire les consommations d’énergie des bâtiments et des transports, le deuxième est de consommer une énergie décarbonée. Cette dernière représente une part de 14,5% des consommations du territoire en 2019 dont seulement 3,4% produites localement (5,3% avec les pompes à chaleur).

Un scénario a été défini afin d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050 en augmentant le recours aux énergies renouvelables (EnR) produites.

Le Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs) affiche ainsi un objectif d’énergies renouvelables locales (produites sur le territoire de la Métropole) couvrant 44% de la consommation énergétique en 2050.

Exemple de réalisation

La chaufferie bois de la piscine Héraclès à Saint-Brès.

Foire aux questions

FAUX

Le bois-énergie est une énergie renouvelable et locale, ce qui en fait une alternative moins coûteuse que les énergies fossiles, dont les prix sont volatiles et dépendent de l'importation de ressources. Le bois de chauffage est considéré comme l’énergie la plus accessible avec un prix presque deux fois inférieur à celui du gaz.

NB : En comparaison, en février 2020, le prix du bois bûche était de 0,045 €/kWh contre 0,086 €/kWh pour le gaz et 0,166 €/kWh pour l’électricité.

VRAI 

Si la combustion du bois est mal maitrisée elle génère des particules fines et des composés organiques volatils (COV) dangereux pour la santé. Cependant l'utilisation de foyers fermés permettent d'avoir une combustion de qualité et donc de réduire considérablement les émissions de particules fines.

FAUX

Les foyers ouverts de type cheminée sont peu efficaces : seuls 15% de la chaleur produite sert effectivement à chauffer le logement. Les foyers fermés de type inserts ou poêles peuvent atteindre des rendements de 80 à 90%. Cependant ces performances dépendent de la bonne installation et du bon entretien de l'appareil ainsi que du type de combustible utilisé.

NB : Afin de valoriser pleinement le pouvoir énergétique du bois, les bûches doivent justifier d’un taux d’humidité inférieur ou égale à 20 %. Utiliser une bûche avec un taux d’humidité à 30 % dégagera très peu de chaleur pour beaucoup d’émissions de particules fines dans l’atmosphère. De plus, une bûche sèche à 20 % dégagera deux fois plus de chaleur qu’une bûche à 30 % d’humidité.

VRAI 

La combustion du bois émet du CO2, mais cette quantité est compensée par la croissance des arbres. Le bois-énergie est donc une énergie neutre en carbone, qui contribue à la lutte contre le changement climatique.

FAUX

La France est un pays qui produit plus de bois qu'il n'en consomme. Le bois utilisé pour le chauffage est donc issu de forêts gérées durablement, qui ne contribuent pas à la déforestation.

NB : le taux de prélèvement de bois représente environ la moitié de l’accroissement naturel annuel de la forêt française. Les forêts sont gérées durablement en France comme en atteste l’analyse de risque menée dans le cadre de la mise en œuvre de la directive européenne sur les énergies renouvelables.

VRAI

Le bois-énergie peut être utilisé pour produire de l'électricité dans des centrales de cogénération, qui produisent à la fois de l'électricité et de la chaleur

VRAI

En France, la filière bois énergie compte environ 40 000 emplois directs et indirects, auxquels peuvent être ajoutés entre 20 000 et 30 000 emplois informels (liés aux volumes de bois bûches non commercialisés). 

NB : Aujourd’hui, plus de la moitié de la récolte de bois dédiée à l’énergie provient des coproduits de la sylviculture ou des résidus de la transformation de bois d’œuvre ou du bois industrie. En créant des voies de valorisation pour ces résidus, le bois énergie participe à l’équilibre économique de la filière bois dans son ensemble.

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