Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Rhône à Sète, le Mosson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « étangs palavasiens » et les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle nationale de l'Estagnol, l'« étang de Vic », l'« étang du Méjean », les « salines de Villeneuve » et les « étangs Palavasiens ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Villeneuve-lès-Maguelone est une commune urbaine et littorale qui compte 10 405 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois ou Villeneuvoises.

À l'origine, Pérols était un village de pêcheurs et de vignerons installé au bord d'un étang, à quelques encablures de la mer. À partir des années 50 son développement s'accélère et, très vite, sa population passe de 900 à près de 8000 habitants. Malgré cette progression rapide, cette petite ville de la banlieue montpelliéraine a su conserver tout le charme d'un village de petite Camargue en perpétuant, notamment, les fêtes typiques de cette région qui font une large place à la tradition taurine.

"Villa de Vedatio" est mentionné en 1095. Le domaine du Terral est mentionné au IXème, il fut la résidence préférée des évêques de Maguelone.

Quartier général de Louis XIII en 1622.

Situé sur la Voie Domitienne, le vieux village entoure l'église (XIVème-XVIIIème siècles), alors que le château des évêques et son parc (XVIIème-XVIIIème siècles) se trouvent à la périphérie.

Créé par les Etrusques dès le VIIème siècle avant JC, Lattara ou Latera fut probablement le premier port d'Europe occidentale. Commerçant avec les Grecs et les Romains, Lattara est un port très actif jusqu'au IIIème siècle après JC. Puis les accès maritimes changent et la ville va connaître un engourdissement qui durera tout le Moyen-Age.

Construit en 1194 par le Comte de Toulouse Raymond VI ,le village d'Aïssadanègues, blotti au pied de son château, devint par la suite Beaulieu, du nom de la paroisse qui existait autour de la chapelle Notre Dame de la Pitié.

L'origine du village est sans doute à fixer à l'époque Gallo-Romaine, quand bien même l'occupation du site à l'époque protohistorique est vraisemblable, mais non attestée par des vestiges probants. Le nom du village évolue à travers le temps : de Sorcianico en 1004 à Sussargues en 1622, les variations sont nombreuses. Il faut attendre la féodalité (1194) pour voir le nom du village apparaître dans une charte le rattachant à la Seigneurie de Castries, où il demeurera jusqu'à la Révolution.

Propriété de l'Evêché de Maguelone au Moyen-Âge, le prieuré de Saint-Drézéry est un petit hameau qui grandit lentement.

Les origines de Saint-Georges d'Orques remontent à la plus haute Antiquité, comme en témoignent les poteries et bronzes romains qui y ont été découverts. De ces "orcas", grands vases en terre cuite, le village aurait tiré son nom. Rattaché à l'évêché de Maguelone dès le XIème siècle, le hameau fortifié attendra le XVIème siècle pour acquérir son nom moderne : Saint-Jordi-d'Orques. Au cours du temps, la culture des céréales et de l'olivier cèdera peu à peu la place à la vigne.

Castries doit son nom à un ancien castrum romain situé sur la voie Domitienne. Son château est mentionné dès le XIème siècle, reconstruit au XVème il est pris par le duc de Rohan en 1622. Erigé en marquisat en 1645, il devient un duché en 1788.